Être communicante et passionnée de vin : non, je ne me suis pas “reconvertie sur un coup de tête”

Quand on me demande :
“Mais t’étais dans le marketing avant, non ? Pourquoi tu t’es spécialisée dans le vin maintenant ?”
Je souris. Et souvent, j’explique (encore) que non, je ne me suis pas lancée dans le vin comme ça, sur un coup de tête ou juste parce que j’aimais le vin – même si c’est un bon début.

Je viens du commerce, du marketing et de la communication, oui.
Mais j’ai choisi de me spécialiser dans le vin. Et pas par hasard.
J’ai créé des supports, construit des stratégies, accompagné des projets.
Et puis un jour, une évidence : je veux mettre ces compétences au service d’un secteur qui me parle, qui a du sens. Celui du vin et des spiritueux. Pas en tirant un trait sur mon passé, mais en le mettant au service de ma passion.

Non, la communication ce n’est pas “du vent”.
Créer une identité visuelle forte, penser une stratégie de communication, valoriser un domaine avec authenticité, créer du lien avec les consommateurs d’aujourd’hui…
Ce sont de vraies compétences, qui demandent de la rigueur, de la créativité, et une bonne dose d’écoute.

Et dans le vin ? C’est indispensable.
Parce qu’un bon vin sans histoire racontée, ça reste une bouteille qui prend la poussière.
Parce qu’un domaine qui ne communique pas, c’est du gâchis.

La passion du vin, mais la compréhension du métier.  
Le vin, ce n’est pas juste “j’aime bien boire un verre entre potes”. C’est un milieu qu’il faut comprendre, palper, vivre. J’ai appris les gestes, les saisons, les contraintes, les enjeux.
Et surtout : j’écoute les vignerons, les artisans, les pros du secteur. Parce que c’est eux, les créateurs, les vrais chefs d’orchestre.

Non, le vin n’est pas la niche, ou le sujet tendance.
Je suis une professionnelle qui a fait le choix d’un secteur exigeant, humain, sincère.
Et qui veut aider les acteurs de ce monde à rayonner sans se dénaturer.

Bon ok, je suis un brin épicurienne.